Kit #3 : "Qui serait abandonné cette fois ? / Je n'ai pas osé"

[ Pour un appel à contributions : "Capter le rite et le religieux", revue ThéoRèmes ]

 

 

Plus particulièrement ici, c'est parce que des philosophies telles que le Bouddhisme semblent rencontrer plus d'attraits que les religions dites "du Livre" en Occident post-industriel dira-t-on un peu rapidement. Et parce que les craintes, la défiance et le rejet qu'inspirent les religions abrahamiques aujourd'hui n'en sont pour autant pas dissipés, résolus.

 

 

L'installation s'appelle "Qui serait abandonné cette fois ? / Je n'ai pas osé", comme pour s'arrêter à la lisière... du blasphème, ou du désir de croire. Pour ne rien tenter de dissiper ou d'expliquer au fond. Ni même d'entreprendre vraiment, puisque le kit ne devrait pas se monter réellement (demeurer à l'état de proposition)...

 

 

(on verra...)

 

 Leur ordre (dans le sens des aiguilles d'une montre...) s'est peut-être établi cette fois ?

Pour la symbolique, elle est un peu, comme à chaque fois, un pêle-mêle sans signification très claire. D'ailleurs, j'emprunte les explications que je donne ici à d'autres...

 

Les Mudrās sont la figuration par la main d'une incarnation, "le véhicule de la pensée métaphysique".

 

13, pour "introduire un désequilibre". "Douze étant une pleinitude et un équilibre (3 x 4)". "C'est donc l'équilibre dépassé et brisé, troublé dans son harmonie. Le 13 implique une évolution ou une transformation qui rompt un équilibre premier. D'où l'idée d'une mutation qui peut être bonne ou mauvaise [...]".

(in "Symbolique du 13" par Jean Bisson)

 

La cire, c'est en plus de la référence à l'usage de l'encaustique dans la peinture d'icônes, pour la symbolique du miel et de l'abeille. "De double nature, du fait qu'elle fabrique le miel et qu'elle pique, l'abeille personnifie le Christ aux douces paroles ou au contraire, le Christ-Juge de la fin des temps. Elle est aussi un des symboles de la Vierge Marie".

(in "La symbolique de l'abeille" parCatherine Pierdat)

 

 

Enfin, cette citation d'un Psaume (22:14) : "Je suis répandu comme de l’eau, et tous mes os se déjoignent ; mon cœur est comme de la cire, il est fondu au dedans de mes entrailles".